| ECCI, Système de Gestion de Bases de Connaissances |
Une base de connaissances est constituée d’un univers
[un graphe de concepts abstraits], d’objets et de règles. Le SGBC
ECCI offre une interface d’accès graphique [éditeurs de structures]
et en langage naturel [pseudo-naturel] pour créer/modifier/interroger
la base de connaissances.
La société Equilibre développe
un meta-outil, ECCI, qui est la base technique de l’ensemble des produits
logiciels de la société. Le meta-outil ECCI est un environnement
de développement d’applications ; il est fondé sur l’existence
d’un meta-modèle.
Les applications bâties avec ECCI dérivent
ce meta-modèle et profitent de toutes les caractéristiques
de celui-ci.
En d’autres termes, ECCI propose un ensemble de briques
logicielles et un " moule " applicatif de haut niveau, permettant de réaliser
des logiciels applicatifs très rapidement à partir de ce
moule.
Les briques, dans l’outil ECCI, sont d’un niveau conceptuel
très élevé (les objets, les règles, etc.),
ce qui assure une généricité suffisante à ces
briques pour s’appliquer à de nombreux domaines d’application. Les
briques de base fournies par ECCI adressent aussi bien le coeur du logiciel
(les objets et les règles métier) que les interfaces utilisateur
du logiciel (les éditeurs graphiques et le requêteur en langage
pseudo-naturel).
ECCI peut être défini comme un Système
de Gestion de Bases de Connaissances (SGBC).
Le parallèle avec un
système de gestion de bases de données (SGBD) peut se résumer
ainsi : le SGBC ECCI permet, comme un SGBD, d’enregistrer des informations
dans une base et de poser des questions (requêtes) relatives à
l’information stockée.
Toutefois, le but visé n’est pas le
même.
D’une part, ECCI gère des informations complexes et
relativement peu volumineuses, alors que les SGBD gèrent des informations
volumineuses mais relativement simples.
D’autre part, les questions posées
à ECCI se font en langage pseudo naturel, accessible aux non-informaticiens,
alors que le langage SQL d’interrogation des SGBD n’est accessible qu’aux
informaticiens.
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